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Si notre époque a bien mis quelque chose en avant, c’est bien le numérique. En effet, l’évolution de la technologie, son affinement et son gain permanent en usage comme une efficacité, autant sous la forme de logiciels que de matérielles informatiques, l’a rendue omniprésente. Une omniprésence réelle puisque même au sein d’environnement dangereux, on peut encore retrouver des tablettes là où, il n’y a pas si longtemps, on retrouvait des calepins. Cependant, le matériel électronique partage le plus souvent un même trait : la fragilité. Or, il existe une solution à ce problème sous la forme de ce que l’on appelle l’informatique durcie.
L’informatique durcie dans son ensemble
Que ce soit dans un chantier, dans un atelier mécanique ou même dans un environnement militaire, un appareil électronique doit toujours se montrer efficace, mais aussi résistant. Pour ce faire, un tel équipement est très souvent renforcé tant dans sa structure qu’avec un ajout de protections externes. Des entreprises comme Ip Systemes proposent d’ailleurs toute une gamme d’appareils électroniques résistant tant aux chocs, qu’à la poussière ou encore aux changements brutaux de température ainsi qu’aux vibrations.
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Il existe néanmoins différents types d’informatique durcie. Elle peut être semi-durci, entièrement durci, parfois désignées ultra-durci. Comme vous pouvez le deviner, chaque niveau de durcissement est tout simplement plus élevé que précédent et correspond à un besoin plus ou moins élevé de résilience. Un besoin qui varie selon l’environnement dans lequel le matériel est utilisé.
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L’utilisation de l’informatique durcie selon le lieu
Comme énoncé précédemment, l’utilisation d’un matériel durci va grandement dépendre de l’endroit de son utilisation. On peut donc déjà évaluer l’usage de l’informatique durci selon son durcissement :
Semi-durci : ici, on peut penser à une tablette disposant d’une coque, ou d’un châssis, bien plus solide afin de ne pas se déformer sous un choc et ainsi préserver les composants internes. De plus, son écran sera souvent renforcé et son disque dur protège dans le but de ne pas risquer une quelconque perte de données. Ce type de renforcement est généralement utilisé au sein d’un atelier ou pour des déplacements répétés.
Durci : En plus de la plupart des améliorations déjà présentées ci-dessus, les machines qui profitent d’un durcissement complet résistent aussi aux différentes variations de température, mais aussi à une chute dans l’eau ou encore à la poussière. De même, un tel matériel résiste également aux vibrations et à d’éventuels chocs. Un tel équipement est fréquemment dépourvu de ventilateurs, puisque leur simple présence exigerait une ouverture pour la circulation de l’air et pourrait remettre en question l’étanchéité de la machine. Un tel matériel est souvent dédié au domaine militaire, où il peut être à tout moment maltraité par les éléments et subir des dommages conséquents.
Il est cependant important de nuancer l’appellation de durci et de semi-durci. En effet, la résistance d’un tel équipement peut varier à cause d’une absence de standardisation. Afin d’évaluer si un équipement est durci, il faut avant tout vérifier la norme IP, ou certification IP, ou encore la norme MIL-STD-810 qui représente aussi un critère d’efficacité.